Je ne redoute pas l'accouchement, enfin si mais j'essaie plutôt de ne pas y penser pour ne pas me stresser.
J'ai plusieurs sœurs qui ont toutes des enfants et depuis petite j'ai pu entendre certains récit de leur accouchement.
Depuis très jeune je m'en suis fait tout un monde et me suis toujours dit (aussi loin que je m'en souviennent) que je préférerais adopter un enfant plutôt que de vivre l'accouchement... Terrorisée avant même dans savoir plus sur le sujet.
En grandissant et en mûrissant, j'ai bien dû me préparer psychologiquement que oui j'aurais des enfants et que j'aimerais tout de même les porter et pouvoir leurs donner la vie. L'adoption était devenu un lointain souvenir qui resurgirait au cas où les choses ne se passent pas comme prévu.
Maintenant enceinte de 8 mois, j'ai réussi à ne pas trop penser à l'accouchement. Je dis "trop" car étant enceinte il faut bien se poser certaines questions comme les cours de préparation, la façon dont on voudrait accoucher, le projet de naissance...
Mais voilà, jusque là j'y ai pensé le strict minimum sans me stresser.
Seulement, 1 mois et demi avant l'arrivée de Notre Princesse il faut dire que les choses arrivent vite, de plus en plus vite et l'on se retrouve contrainte à penser un peu plus à ce dur moment.
J'ai commencé les cours de préparation à l'accouchement il y a maintenant 3 semaines et ceux-ci ne me stress pas. Je dois dire que c'est parfois plutôt rassurant (j'y reviendrais dans un prochain billet).
Non, le moment à partir duquel je me suis rendue compte que je commençais à stresser c'est la visite de la maternité! Autant avant de faire cette visite j'étais un peu stresser et me demandais par où se faisait l'accès, comment cela se passait quand on arrivait là bas...
Mais maintenant j'ai les images... Les images de la salle d'accouchement, avec ce lit et ces machines partout autour, cette froideur de l’hôpital... Je ne pense pas que l'on soit beaucoup à apprécier les hôpitaux et se dire que dans un mois et demi je serais dans cette pièce sur cette table à essayé d'expulser ce petit être, notre petit être, resté bien au chaud dans mon bidou pendant 9 mois me fait peur, m'angoisse, me stress.
J'essaie de laisser çà de côté, mais depuis cette visite c'est devenu beaucoup plus concret et il m'arrive de me repasser les images sans cesse dans la tête. J'essaye de me rassurer, de me dire que çà ira. Cependant cette visite à fait naître en moi un tas de questions... Comment repéré le moment fatidique? Est-ce que çà fera mal? Est-ce que je vais réussir à pousser? Combien de temps vais-je tenir avant le pose de la péridurale?
A ce propos, il est bon de savoir que j'aimerais beaucoup accoucher sans la péridurale, cela peut paraître bête mais j'ai affreusement peur des piqûres et j'ai peur d'avoir mal durant la pose de celle-ci alors qu'un accouchement doit faire 1000 fois plus mal qu'une petite piqûre dans le dos! Bon c'est aussi plus naturel et permet de ressentir tout son accouchement. Je ne dis pas que je ne la prendrais absolument pas, mais j'aimerais pouvoir m'en passer. On verra le jour J.
En plus de stress de l'accouchement, la visite de la maternité a fait naître en moi une autre angoisse. Vais-je être capable de m'occuper de Notre Princesse? Reconnaître ses pleurs, lui faire prendre son bain, l'habiller? Et pour aller plus loin, vais-je réussir à l'éduquer correctement, à lui inculquer nos valeurs?
Pourtant je ne suis pas inexpérimentée et je me demande comment ces questions peuvent me traverser l'esprit. J'ai pas loin de 13 neveux et nièces et ma formation est en lien avec la protection de l'enfance. Tous ces gestes de soins sont donc des choses que j'ai déjà pratiqué et que j'ai apprise. Je ne devrais donc pas m'en faire. Mon Barbu tente de me rassurer, mais cela n'efface pas ces interrogations. Je pense d'ailleurs en y réfléchissant qu'une fois Notre Princesse dans mes bras je ne penserais plus à tout cela. Toutes mes questions laisseront place à mon instant maternelle et je pense effectivement que je saurais quoi faire et comment le faire (du moins, je l'espère de tout cœur).
L'accouchement et ses suites vous font-ils stresser?
A partir de quel moment le stress vous a envahi?